Capturé dans la nature,
Enfermé derrière ces murs,
Sans même un peu de verdûre.
Tu y passeras ta vie à coup sûr...
Condamné à l'esclavage,
Tu devras rester bien sage,
Subir des heures de dressage,
Avant de retourner dans ta cage.
Comment croire qu'ils t'aiment?
En te voyant j'ai de la peine,
Et un profond sentiment de haine,
De te voir avec ces chaînes...
Ils t'exploitent à leur guise,
Et ta vie leur semble acquise.
Tes besoins ils méprisent,
Et tu subis leur emprise...
Accomplissant des tours spectaculaires,
Tout cela uniquement pour leur plaire.
Tu souffres et vis un vrai calvaire,
Et espère qu'un jour enfin, on te libère...
© Phoenix Cami